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et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux
technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage
commercial et la duplication est libre. Si vous
avez des raisons de contester ce droit d'usage,
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ainsi les échanges professionnels. En cas
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source bibliographique. Bonne lecture...
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Référence
à
rappeler : Organisation de la maintenance
planifiée dans le domaine de l' imagrie ,
Dominique FRANCOISE, Stage, Certification
Professionnelle ABIH, UTC, 2011
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne |
Les décrets concernant les appareils de radio diagnostiques obligent les établissements hospitaliers à effectuer des contrôles qualité et des maintenances préventives répétés. A ce jour, des plannings sont mis en place en prévision des interventions des prestataires externes et la traçabilité des interventions est gérée par le service biomédical. Dans l’objectif d’améliorer la coordination entre chaque service concerné, mes deux missions durant mon stage ont consisté à mettre en place des outils informatiques comme EXCEL pour la gestion des plannings et la GMAO pour la traçabilité des équipements sur le réseau intranet de l’hôpital. Mots clés : GMAO, EXCEL, maintenance préventive, contrôle qualité, tracabilité, communication
|
As regards
radiodiagnostic appliances ,decrees require hospitals
to do quality controls and repeat preventive
maintenances today, scedules are set up to anticipate
the interventionof external providers the geo-medical
service runsthe trail ofthese interventions.
Key words : GMAO,Excel, Schedule, preventive maintenance, quality control, tools, traceabilty, communication.
|
Remerciements
Je tiens à remercier tout particulièrement :
M.REDOUBLE Denis, ingénieur biomédical au Centre François BACLESSE qui a
largement contribué à ma participation pour la formation ABIH.
M.LACOMBE ingénieur biomédical et responsable du service biomédical du CHU de CAEN
pour m’avoir permis d’effectuer mon stage au sein de son équipe.
M.BLIN Gérard technicien biomédical qui m’a tout au long de mon stage transmis ses connaissances
et m’a guidé dans mon projet.
Tout le personnel de l’équipe biomédicale, pour sa disponibilité et ses compétences.
Mes remerciements vont également à toute l’équipe pédagogique pour la qualité
de l’enseignement et à Mme Nattier secrétariat ABIH.
1.3 Répartition activités (les services)
1.5 Présentation de la Direction du Plateau Médicaux- Technique et de l’Equipement Médical (DPMTEM)
1.6 Présentation et fonctionnement du service biomédical
2.1 Les enjeux et la problématique
2.2 Inventaire des appareils soumis aux contrôles et maintenance
2.4 Etat des lieux (qui fait quoi ?)
2.5 L’amélioration de la communication entre les services
Récapitulatif
des illustrations
CHR : Centre Hospitalier Régional
CHU :
Centre Hospitalier Universitaire
CHRU: Centre Hospitalier universitaire régional
ECME : Equipement de Contrôle de Mesure et d’Essai
FEH : Femme Enfant Hématologie
PCR : Personne Compétente en Radioprotection
AFSSAPS : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
URR : Unité de Radiophysique et Radioprotection
ASN : Autorité de sureté nucléaire
GMAO : Gestion Maintenance Assistée par Ordinateur
PSRPM : Personne Spécialisée en Radio-Physique Médicale
CQI : Contrôle Qualité Interne
CQE : Contrôle Qualité Externe
DPMTEM : Direction du Plateau Technique et de l’Equipement Médical
DQPRM : Diplôme de Qualification en Physique Radiologique et Médicale
SIAN : Soins Intensifs, Anesthésie, Néonatalogie
FEH : Femmes enfants Hématologie
LIFE
: Laboratoire
Imagerie Fonctionnelle Exploration
Le Centre Hospitalier Universitaire de Caen est doté d’un nombre important d’appareils de radiologie soumis à l’obligation de maintenance et aux contrôles qualité imposés par le Ministère de la Santé.
Afin de coordonner ces différents contrôles et maintenances avec les services concernés (service radiologie, service biomédical, physiciens,radioprotection), mon rôle est de mettre en œuvre une planification de maintenance de ces équipements d’imagerie.
Quelle soit interne ou externe, l’organisation de la maintenance et des contrôles qualité nécessite de prévoir à partir de l’inventaire des DM :
la planification des plages de maintenance et des contrôles en accord avec le cadre de santé
le suivi des maintenances et des contrôles
la traçabilité des opérations de maintenance
le recueil des dysfonctionnements
l’organisation en interne nécessite la mise en place de procédures pour le bon déroulement de ces opérations.
1054 : une maison charitable, futur Hôtel-Dieu, est fondée à Caen par Guillaume le Conquérant.
1678 : le bâtiment de l'hôpital général de la Charité, appelé plus communément hospice Saint Louis, accueille les pauvres.
1823
:
Transfert des malades de l’Hôtel-Dieu vers l’Abbaye aux
Dames (acquis par la ville).
1893 - 1900 : l'état de l'hospice Saint-Louis est préoccupant. Les hospices civils élaborent un projet en 2 phases : transfert de Saint-Louis vers l'Abbaye aux dames construction d'une nouvelle édification au Clos Vauvenard, sur 7 hectares.
4 Octobre 1903 : la première pierre du nouvel hôpital Clemenceau est posée. Il n'est cependant pas question d'édifier un établissement différent de ceux qui avaient été réalisés aux siècles antérieurs : l'établissement sera basé sur des salles communes.
Le 26 Juillet 1908 : l'hôpital Clemenceau est inauguré.
1914: l'Abbaye aux Dames devient un hospice, recevant les pauvres, les vieillards et les enfants de l'Assistance Publique jusqu'en 1975.
1958 : Ordonnance du 30 décembre
(Loi Debré) créant les Centres Hospitaliers et
Universitaires en France.
1966 : le
20 octobre, les élus reçoivent l'obtention du
permis de construire. Une maquette définitive du CHU Côte de Nacre est officiellement
dévoilée.
1973 : le CHRU compte 2081 lits dont 328 pour les établissements annexes et 408 pour l'hospice St Louis. Au printemps, l'hôpital Côte de Nacre prend à l'extérieur, son aspect définitif : 87 mètres de hauteur, 98 000 m² de surface totale hors œuvre. Sa construction a nécessité 300 000 journées de travail.
Figure 2 : Fin des travaux [1]
1974 : l'Abbaye
aux Dames est classée monument historique:
l'hospice est transféré vers l'ancien
couvent de la Charité, route de Falaise,
aujourd’hui appelé Centre pour Personnes
Agées.
16
Septembre
1975 : le CHU
Côte de Nacre accueille son premier malade.
1976 : un total de 4481 personnes, chirurgiens, médecins, infirmières, soignants et soignantes, techniques et administratifs est dénombré.
1978 à 2006 : Ouverture de plusieurs services:
Aménagement du Centre de Personnes Agées route de Falaise.
Septembre 2006 : début
des travaux de construction du nouvel hôpital
Femmes-Enfants-Hématologie (FEH).
Figure 3 : Début des travaux FEH [1]
2009 : Ouverture de l’Hôpital F.E.H et transfert des services gynécologique- obstétrique, pédopsychiatrie, pédiatrie.
Figure 4 :
Ouverture Hôpital FEH [1]
1.2 Sites du CHU
Les
activités du CHU sont réparties sur cinq
sites.
Structure pavillonnaire traditionnelle de 109 lits conçue à la fin du 19ème siècle. Le site Clémenceau accueille les services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, néphrologie, hémodialyse, dermatologie, médecine générale et addictologie. Il est le symbole historique de l’hospitalisation publique à Caen.
Figure 5 : Le site clémenceau [1]
Le Centre Esquirol est le service de Psychiatrie adulte du Centre Hospitalier Universitaire de Caen et il a la charge d'un secteur de psychiatrie de 105 000 habitants situé au nord de la ville.
Une équipe pluridisciplinaire prend en charge les personnes (à partir de 15 ans 3 mois) du secteur et hors secteur qui souffrent de troubles psychologiques ou psychiatriques.
Figure 6 : Le centre Esquirol [1]
Etablissement destiné
à l'accueil des personnes
âgées dépendantes, la
résidence pour personnes
âgées (RPA)"La
Charité" dispose actuellement de 260 lits
répartis en lits d'unités de soins
de longue durée (USLD) et en lits
d'établissement d'hébergement pour
personnes âgées
dépendantes (EHPAD).
Figure 7 :
Résidence pour personnes
agées [1]
Mis en service en 1975, dans une structure monobloc, il comprend 998 lits. L'hôpital Côte de Nacre est plus particulièrement orienté vers la médecine et la chirurgie adultes.
Figure 8
: CHU Côte de
Nacre [1]
Depuis le 23 novembre 2009, l’Hôpital Femme-enfant hématologie regroupe, sur 4 niveaux et près de 35000m², l’ensemble des activités du pôle Femme-Enfant et du service d’hématologie.
1.3.1 Structure du C.H.U. :
SERVICES
DE SOINS :
Médecine
(497 lits)
· cardiologie
endocrinologie-diabétologie
hépato-gastro-entérologie et nutrition
maladies infectieuses et tropicales
médecine générale
médecine gériatrique
médecine interne
neurologie
onco-hématologie pédiatrique
pneumologie
réanimation médicale adulte et pédiatrique
rhumatologie
Chirurgie (484 lits)
chirurgie
digestive
chirurgie générale et viscérale
chirurgie infantile
chirurgie maxillo-faciale et plastique,
chirurgie thoracique et cardio-vasculaire
neurochirurgie
ophtalmologie
orthopédie – traumatologie
oto-rhino-laryngologie
réanimation chirurgicale adulte et pédiatrique
urologie
chirurgie ambulatoire (clinique de la Miséricorde)
lithotritie (clinique St Martin)
Autres
services de soins et moyens
séjours (17 lits)
médecine physique et réadaptation,
Département d'Accueil et de Traitement des Urgences ( D.A.T.U.),
SAMU, SMUR,
santé au travail et pathologie professionnelle.
SERVICES
MEDICO-TECHNIQUES
Blocs
opératoires (26 salles
d'opération réparties en 10
blocs).
Imagerie :
échographie
IRM,
médecine nucléaire
neuroradiologie
radiologie générale
scanographie.
Laboratoires :
anatomie pathologique
biochimie,
explorations fonctionnelles
génétique et reproduction (cytogénétique prénatale, CECOS et sémiologies)
hématologie et centre de traitement de l’hémophilie
microbiologie
pharmacologie - toxicologie
radio-immunologie
1.3.2. Hôpital F.E.H. :
Niveau 1 :
Urgences
pédiatriques
médico-chirurgicales :
7 salles d’examens
3 lits
d’hospitalisation de très courte
durée (HTDC)
Unité médico-judiciaire (UMJ)
Consultations des services d’enfants
Hospitalisation de jour médico-chirurgical
Hospitalisation de pédiatrie
Hospitalisation de chirurgie pédiatrique
Unité d’hémato-immuno-oncologie pédiatrique
Siège des équipes
Passerelles d’accès vers la tour Côte de Nacre
Niveau 2 :
Consultations de gynécologie obstétrique
Hospitalisation de suites de naissance
Hospitalisation de jour des surveillances intensives de grossesses (SIG)
Médecine et biologie de la reproduction
Néonatalogie et Unité kangourou
Sièges des équipes
Locaux de garde
Niveau 3 :
Blocs opératoires
Salles de naissance
Hôpital de jour d’orthogénie
Hospitalisation de gynécologie
Surveillance intensive de grossesse
Secteurs de réanimation: Réanimation et soins continus pédiatriques
Réanimation et soins intensifs de
néonatalogie
Passerelle d’accès vers la tour Côte de Nacre
Niveau 4 :
Hématologie adulte
Hospitalisation conventionnelle
Hospitalisation de jour
Unité stérile, secteur greffes
Secteur de consultations
Siège des équipes
Psychiatrie
adulte :
1 unité d’accueil et de consultations
2 unités standard d'hospitalisation à temps plein (HI1 et UH2)
1 unité de soins intensifs (USI) fermée
1 unité de crise et de post-urgence (UC)
1 unité d'hospitalisation à temps partiel qui comprend un hôpital de jour et un centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP)
A ces unités il faut ajouter un secteur
universitaire et de recherche
(CNRS/INSERM).
Services de soins
Dermatologie
Pédopsychiatrie
Néphrologie-Hémodialyse
Centre d'Evaluation et de Traitement de la Douleur
Alcoologie et Addictologie
Médecine Générale
Santé au Travail et Pathologie Professionnelle : médecine du travail pour le personnel du CHU Clemenceau
Unité Sommeil.
Services médico-techniques
Radiologie Générale et Pédiatrique
Pharmacie
Laboratoires
Virologie Humaine et Moléculaire
Département Génétique et Reproduction : cytogénétique postnatale et génétique moléculaire
Immunologie et Immunopathologie
Services administratifs
Direction du Système d'Information
Direction du Patrimoine et des Infrastructures (situé à l'hôtel maternel à proximité de l'hôpital Clemenceau)
Direction des Services Economiques et des Equipements Hôteliers
Direction des affaires médicales et des ressources humaines : département de développement professionnel
DPMTEM Direction du plateau Technique et de l’équipement médical
1.3.5. Résidence Personnes Agées :
Elle comporte 9 unités réparties dans 3 pavillons :
Le pavillon Monet (110 lits)
Le pavillon Corot (81 lits)
Le pavillon Dufy (69 lits)
des lits en unités de soins de longue durée (USLD)
des lits d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
1.3.6 Répartition par discipline :
Répartition des lits et places par discipline
L'établissement
compte 1559 lits, 130 places
d'hospitalisation partielle et
6 places d'hospitalisation à
domicile.
CAPACITE (Lits et places installés) |
Lits |
Places |
Médecine |
637 |
74 |
Chirurgie |
466 |
16 |
Obstétrique |
113 |
20 |
Soins de suite et de réadaptation |
27 |
0 |
Psychiatrie (adultes et pédopsychiatrie) |
63 |
20 |
Unité de Soins de Longue Durée - EHPAD |
253 |
0 |
|
|
|
TOTAL |
1559 |
130 |
1.3.7 Les ressources humaines (au 31/12/2008)
Personnel médical : 793 Equivalents Temps Plein
Figure 10 :
Répartition du personnel
médical [1]
Personnel non médical : 5 199 Equivalents Temps Plein
Figure 11 :
Répartition du personnel non
médical [1]
Budget d'investissement 2008
Figure 12 : Budget d' investissement 2008 [1]
Budget
d'exploitation 2008
Figure 13
: Budget d' exploitation 2008 [1]
Equipement d'imagerie :
2 I.R.M.
2 scanners
1 Tep Scan
2 gamma-caméras
24 échographes doppler
1 mammographie
5 salles d'angiographie numérisée
13 salles de radiologie
2 salles avec mobile de radioscopie
1 ostéodensitomètre
Laboratoires :
anatomie pathologique-neuropathologie
biochimie
génétique et reproduction
hématologie biologique
immunologie
microbiologie
pharmacologie - toxicologie
radio-immunologie
virologie
Blocs opératoires :
31 salles d'opération
1.5 Présentation de la Direction du Plateau Technique et de l’Equipement Biomédical (DPMTEM)
La
direction du plateau technique et de
l’équipement biomédical
regroupe l’ensemble des activités
liées aux dispositifs
médicaux. Le service
biomédical appartient à
cette structure qui intègre
également les achats des
consommables médicaux non
stériles (hors pharmacie),
l’unité de radioprotection, les
contrats de maintenance et la gestion de
la sous-traitance, les aspects
administratifs.
Elle se compose comme ceci
Figure 14 : L'organisation du service DPTEB [13]
1.6.1
Présentation et fonctionnement
du service biomédical :
Dans un premier temps, j’ai rencontré une bonne partie des ingénieurs et techniciens biomédicaux ce qui m’a permis d’avoir une idée du fonctionnement du service biomédical. Le Service Biomédical est localisé sur 2 sites (C.H.U. et C.H.R.).
Les ingénieurs biomédicaux sont localisés au C.H.R. Seul l’ingénieur de radioprotection est localisé au C.H.U. Ils ont chacun leurs spécialités par pôle (anesthésie, réanimation, imagerie, laboratoire, blocs opératoires, dialyse, explorations fonctionnelles, endoscopie etc.…)
Les techniciens sont localisés au C.H.U. Cependant, un technicien de maintenance de dialyse travaille au C.H.R. Ils travaillent par équipe (en binôme) et ont différentes spécialités (imagerie, laboratoire, chirurgie, dialyse etc...). Ils interviennent en fonction de leurs compétences, certaines validées par des formations par les constructeurs. Ce même fabriquant précise le niveau des techniciens nécessaire pour effectuer la maintenance.
Une partie de la maintenance est sous traitée comme l’imagerie et les laboratoires. Le technicien accompagne les intervenants puis reçoit les comptes rendus d’interventions.
Les données d’organisation pour la maintenance et le contrôle qualité des dispositifs médicaux permettent d’assurer l’existence et la maîtrise des éléments généraux pour réaliser ces activités.
Le domaine d’application couvre la maintenance et le contrôle qualité des équipements médicaux du CHU de Caen pris en charge par la Direction Plateau Technique et Equipement Biomédical.
Le personnel concerné est celui de la Maintenance Biomédicale, de l’Unité de Radiophysique et de Radioprotection, ainsi que l’ingénierie biomédicale.
Le service biomédical est composé de :
4 ingénieurs biomédicaux
1 ingénieur radioprotection
15 techniciens biomédicaux
2 personnes au support technique
L’ensemble du service formant 5 équipes par domaine d’activité :
SIAN : Anesthésie- Réanimation-Suppléances Fonctionnelles.
MONIT : Monitoring – Cardiologie.
CHIR : Chirurgie – Endoscopie.
LIFE : Biologie – Imagerie – Explorations Fonctionnelles.
SUPPORT : Assistance - Gestion technique
ORGANIGRAMME
L’organigramme fonctionnel et opérationnel de la Maintenance Biomédicale
précise les champs de responsabilité de chaque intervenant.
Les
responsabilités sont par ailleurs
décrites dans les
différents profils de poste
des ressources concernées.
Le domaine
d’application couvre la maintenance et
le contrôle qualité des
équipements médicaux
du CHU de Caen pris
en charge par la Direction Plateau
Technique et Equipement
Biomédical.
Le
personnel concerné est celui de
la Maintenance Biomédicale, de
l’Unité de
Radiophysique et unité de
Radioprotection, ainsi que
l’ingénierie biomédicale.
Figure 15 : organigramme
1.6.2 Rôle et mission du service biomédical :
La gestion de la maintenance des dispositifs médicaux.
La réalisation de la maintenance curative et préventive des contrôles de sécurité et de performance.
La
gestion du parc d’équipements
médicaux.
La participation à la formation des utilisateurs
.L’élaboration du plan d’ équipement
La matériovigilance.
La veille technologique, réglementaire et normative des équipements.
Chaque technicien à accès à la GMAO (COSWIN 7.1) Ce logiciel permet la gestion globale du parc des équipements médicaux. Aujourd’hui, les demandes d’interventions se font principalement par téléphone. Cependant, à l’essai, des demandes d’interventions sont réalisées avec la GMAO dans les services néonatalogie et les laboratoires.La GMAO est un logiciel puissant bien exploité dans l’industrie. On le retrouve fréquemment dans les SBM mais pas de façon optimale dans les services de santé. Pour effectuer les différents contrôles qualité et maintenances, le SBM se doit d’être équipé d’appareils de contrôle qu’on appelle ECME. Des prestataires externes peuvent intervenir, soit par manque de personnel au SBM ou d’ ECME.
1.6.3 Inventaire
E.C.M.E. :
On entend par ECME les appareils qui permettent d’effectuer les contrôles et maintenances des DM.
Quelques
ECME nécessaires
aux contrôles qualité en
radio diagnostique:
Marqueurs radio-opaques (fil radio-opaque, pièces de monnaie)
Règle à graduations millimétriques radio-opaques.
Densitomètre. (Machine à développer)
Sensitomètre. (Machine à développer)
kVpmètre (précision de 3 %)
Dosimètre (précision de 5 %)
Mesure temps exposition (avec une
incertitude de 1 ms)
Jeu de plaques d’aluminium (pureté au moins 99 %, épaisseur 1 et 2 mm)
Fantôme équivalent patient (section au moins 30 cm x 30 cm, épaisseur 20cm PMMA)
Jeu de plaques de cuivre (épaisseur 2mm à 3mm)
Plaques radio-opaques couvrant la surface de l’automatisme des détecteurs de radioscopie (épaisseur 2mm)
Objet-test pour le réglage du moniteur préalablement au contrôle de la résolution spatiale et de la résolution à bas contraste.
Objet-test pour le contrôle de la résolution à bas contraste.
Mire de résolution spatiale (de 0,70 à 5,00 pl/mm).
Mentionnons qu’au CHU
de Caen, les ECME ne sont pas
présent pour effectuer ces
applications puisque l’hôpital
utilise un prestataire extérieur
pour les contrôles
qualité, internes
et externes.
2.1 Les enjeux et la problématique :
La maintenance des dispositifs médicaux (DM) est un sujet d’actualité, d’autant plus que l’arrêté du 3 mars 2003 rend obligatoire la maintenance de certaines catégories de dispositifs médicaux.
L’employeur est responsable de l'application du code de travail et doit donc organiser la radioprotection dans l'établissement. Il doit mettre à disposition de la personne responsable de l’exercice d’une activité nucléaire, tous les moyens nécessaires pour atteindre et maintenir un niveau optimal de protection contre les rayonnements ionisants.
Le contrôle
qualité d’un
dispositif
médical est défini comme
l’ensemble des opérations
destinées à
évaluer le maintien des
performances revendiquées par
le fabricant ou le cas
échéant, fixées
par le directeur général
de l’Afssaps.
Deux
types de contrôles de
qualité sont prévus par
le décret
2001-1154 : les
contrôles internes
réalisés par les
préposés de l’exploitant
ou sous sa responsabilité par
un prestataire externe et les
contrôles externes
réalisés par un
organisme de contrôle de
qualité externe
agréé par l’Afssaps.
Dans le tableau ci-dessous, on trouve les différentes étapes d’un contrôle qualité effectué sur les appareils de radiologie.
Figure 16
: Contrôle radiographie [2]
Afin
de répondre au mieux à la
santé du patient et des
intervenants, il est obligatoire de
respecter les normes et le nombre de
contrôles qualité internes
et externes, les contrôles en
radioprotection et la maintenance
préventive des appareils de
radiologie.
Si le Directeur général de l’AFSSAPS prend connaissance que l’exploitant d’un dispositif médical soumis au contrôle de qualité n’a pas mis en œuvre les contrôles prévus, il met en demeure l’exploitant de faire procéder à ces contrôles.
Le coût de la non qualité
est difficilement quantifiable mais il
est bien réel. Financièrement,
quand la qualité diagnostique
est insuffisante, il faut
recommencer les examens. Si la
qualité de l’image
radiographique est mauvaise, elle peut
donner une mauvaise
interprétation du
résultat
Concernant les risques, la qualité d’une image radiographique est dépendante de la dose administrée, ce qui entraîne une surexposition de rayons ionisants qui nuit à la santé du patient.
Organigramme représentant le
traitement en cas de non
conformités
Figure 17 : Non conforme [2]
Le CHU comporte environ 50 appareils générateurs de rayons ionisants qui sont réglementés par le code de la santé publique, fixant les modalités par décrets.
Pour ma part, je vais m’intéresser aux appareils de radiologie conventionnelle, les mobiles de radiographie et de radioscopie.
Les appareils de radiologie étant bien spécifiques en raison des différents contrôles obligatoires, on peut imaginer la difficulté à effectuer une planification en raison de l’immobilisation fréquente des appareils.
Les différents acteurs qui gravitent autour de ces différents contrôles sont :
- l’ingénieur biomédical > C’est le plus intéressé par l'assurance qualité. Il doit impulser la démarche, en démontrer la nécessité et en faciliter la mise en place.
- le technicien biomédical > Le contrôle qualité doit être effectué par un technicien possédant une solide formation technique, une excellente connaissance des règles de sécurité et également un savoir-faire biomédical.
- le radiophysicien (PSRPM) > défini dans l’arrêté du 19 novembre 2004:
Estimation des doses délivrées au patient : Il s’assure que les équipements, les données et procédés de calcul utilisés pour déterminer et délivrer les doses et activités administrées au patient dans toute procédure d’exposition aux rayonnements ionisants sont appropriés et utilisés selon les dispositions prévues dans le code de la santé publique.
- PCR > Personne Compétente en Radioprotection, obligatoire depuis 1986.
Pour tout établissement détenant ou manipulant des sources de rayonnement ionisant (modifié par les articles R231-106 du décret du 31 mars 2003 et R4456-1 du décret du 7 mars 2008.
Ajoutons que le radiophysicien et le PCR au CHU forment l’URR (Unité de radiophysique et radioprotection).
- Prestataires externes > Ils réalisent les contrôles qualité. Pour les contrôles externes, ils sont obligatoirement réalisés par des organismes agrées par l’AFSSAPS.
Pour le CHU, les CQI et CQE, son tous effectués par des prestataires agréés.
Les prestataires retenus suite à un appel d’offres sont :
Société SIGIL
Société SOCOTEC
Société MEDIQUAL
-
Cadre de santé >
Il s’occupe du management et de ses
patients. Il doit être
prévenu des contrôles
qualité afin de laisser les
salles à disposition.
Services
gravitants autour des appareils
ionisants
Figure 18
: Service gravitants autour des appareils
ionisants
2.2 Inventaire des appareils soumis aux contrôles et maintenance
- mobiles de radiographie
- mobiles de radioscopie
- radiologie conventionnelle
Un
inventaire
complet de ces appareils ionisants se
trouve en annexe
Figure 19 :
Mobile de radioscopie Figure 20 :
Mobile de radiographie:
Figure 21 : Table
de radiologie capteur plan
Figure 22 :
Suspension plafonnière
Figure 23: Poste de commande générateurs suspension et table
« Art. R. 5212-26.
- En application de l'article L. 5212-1, la liste
des dispositifs médicaux soumis
à l'obligation de maintenance,
celle des dispositifs médicaux
soumis au contrôle de
qualité interne et la liste des
dispositifs médicaux soumis au
contrôle de qualité
externe sont arrêtées,
après avis du directeur
général de l'Agence
française de
sécurité sanitaire des
produits de santé, par le ministre
chargé de la
santé »
Tableau de synthèse de l’arrête du 3 mars 2003.
|
Obligation de maintenance |
Contrôle qualité interne |
Contrôle qualité externe |
Imagerie ionisante |
Par l’exploitant ou sous sa responsabilité |
Par l’exploitant ou sous sa responsabilité |
Par un organisme indépendant certifié par l’AFSSAPS |
Classe I degré faible de risque |
|
|
|
Classe IIa degré moyen de risque |
|
|
|
Classe IIb potentiel élevé de risque |
Par l’exploitant ou sous sa responsabilité |
|
|
Classe III potentiel très sérieux de risque |
Par l’exploitant ou sous sa responsabilité |
|
|
Estimation :
Pour
50
appareils ionisants au CHU
de Caen, on peut faire une estimation du
nombre d’opérations à
effectuer sur une année.
MP |
CQI |
CQE |
CQE Rx |
TOTAL |
80 |
50 |
50 |
50 |
230 |
Concernant la maintenance préventive, nous arrivons à 80 opérations car certains appareils nécessitent 2 maintenances annuelles.
Dans l’estimation, la maintenance corrective n’est pas prise en considération mais elle génère également des modifications de planning des patients que le cadre de santé doit gérer.
La maintenance préventive :
La maintenance préventive d’un dispositif médical consiste en un ensemble d’actions qui vont permettre de garder ou rétablir les fonctionnalités du DM.
Liste de dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance en radiodiagnostique :
Production d’image :
Radiographie et radioscopie (fixe ou mobile, conventionnelle ou numérisée), scanner, mammographie, ostéodensitomètre, injecteur de produit de contraste.
Interprétation des images :
Négatoscope, chaîne numérique.
L’article D.665.5.2 du CSP propose trois orientations à l’exploitant pour la mise en œuvre de la maintenance :
Réalisation par le fabricant ou sous sa responsabilité
Réalisation par le fournisseur de tierce maintenance
Réalisation par l’exploitant lui-même.
Au cours de ces interventions, il
sera notamment procédé:
à la vérification systématique de l’état général des systèmes,
aux contrôles de sécuritéà
l’entretien spécifique des différents sous-ensembles et des parties mécaniques,aux réglages et étalonnages nécessaires
au contrôle qualité images
à des essais de fonctionnementà
l’information des utilisateurs et des techniciens biomédicaux si nécessaire.
Les contrôles qualité :
On entend par "contrôle qualité" d'un dispositif médical l'ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien des performances revendiquées par le fabricant ou, le cas échéant, fixées par le directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ; le contrôle de qualité est dit interne, s'il est réalisé par l'exploitant ou sous sa responsabilité par un prestataire ; il est dit externe, s'il est réalisé par un organisme indépendant de l'exploitant, du fabricant et de celui qui assure la maintenance du dispositif.
La radioprotection :
Le
rôle
de la personne compétente en
radioprotection (PCR)
est de s’occuper des fonctions
essentielles dans l’hôpital :
Etude des postes de travail
Délimitation des zones règlementées
Surveillance de l’exposition
Relation avec les autorités
L’arrêté
du 26 octobre 2005 définit
les modalités de contrôle
de radioprotection en application des
dispositions prévues par le
code du travail et le code de la
santé publique.
Ces
contrôles sont menés par
la personne compétente en
radioprotection et au moins une fois
par an par un organisme
agréé pour ce qui
concerne le contrôle des sources
et appareils émettant des
rayonnements ionisants.
Afin de permettre l’évaluation
de l’exposition externe et interne des
travailleurs, un contrôle
technique périodique des
ambiances de travail doit être
réalisé. Ce
contrôle est également
conduit par la PCR et au moins une
fois par an il est confié
à un organisme
agréé.
2.4
Etat des lieux (qui fait
quoi ?)
Après un entretien individuel
avec chaque personne concernée
(radiophysicien, PCR,
Cadre de santé et
ingénieur biomédical),
cela m’a permis de mieux comprendre la
problématique. Une des
questions qui revient souvent de la
part de chacun est Qui
fait quoi
La raison de cette question est due à un manque de méthode et de mise en commun d’outils partagés car les attentes des différents services sont différentes.
Pour
le radiophysicien,
il est évident que le
problème majeur est la
difficulté d’accéder
rapidement aux travaux
réalisés sur les
différents appareils d’imagerie.
En effet, pour pouvoir consulter
rapidement un dossier et connaître
son contenu, il doit pour cela reprendre
le dossier sur papier qui est
déjà archivé.
Un
exemple : L’ASN
a besoin de renseignements concernant
un appareil d’imagerie. La
difficulté pour le physicien
est de
donner une réponse
dans le plus bref délai par
manque d’accès à un
support informatique.
Pour la PCR, c’est différent. Effectivement la PCR est indépendante du service biomédical , c’est elle qui gère la planification de ses contrôles qualité. Cependant, elle n’a pas accès à la GMAO qui lui permettrait de prendre connaissance de l’état des DM concernés.
Pour le cadre de santé, nommé récemment à ce poste, il lui est difficile de connaître l’origine de tous ces contrôles qui engendre fréquemment des modifications de planning concernant ses patients.
Par conséquent, l’incompréhension et les difficultés rencontrées de chaque responsable de service résultent bien des difficultés à organiser l’ensemble des opérations.
Un questionnaire a été adressé à plusieurs services biomédicaux afin de savoir comment ils procédaient dans leur établissement. (Annexe n° 1)
Résultats d’enquête auprès d’ingénieurs biomédicaux.
Figure 24 : Résultat enquête
Diagramme ISHIKAWA : Rôle des différents services
Figure 25 : Diagramme ISHIKAWA
2.5
Les contrôles par
étapes :
L’ingénieur biomédical envoie l’inventaire au prestataire externe agréé qui propose des plages d’interventions
L’ingénieur bio adresse l’ébauche du planning au radio physicien
Le radio physicien prévient le cadre de santé qui fixe les dates précises
Une
fois le planning
complété, le radio
physicien le transmet à
l’ingénieur bio
L’ingénieur bio retransmet le planning définitif au prestataire
Le prestataire effectue le contrôle et une fiche de synthèse d’intervention est transmise au radio physicien
Le radio physicien transmet à l’ingénieur bio qui transcrit la traçabilité sur la GMAO
Si le contrôle est conforme > facturation
Si le contrôle est non conforme > intervention du prestataire.
Figure 26 : Etape CQI et CQE
La société externe propose un planning au cadre de service
Si le contrôle est non conforme > intervention du prestataire.
Si accord, planning transmis à l’ingénieur bio
La maintenance est alors effectuée comprenant un test complet de toutes les fonctionnalités
Si test non conforme retour en maintenance
En fin d’intervention, un compte rendu est alors rédigé et archivé dans la GMAO
Figure 27 : Etape MP
2.5.3 Contrôle de radioprotection
L’ingénieur Radioprotection envoie l’inventaire au prestataire externe agréé qui propose des plages d’interventions (proposition de 3 semaines bloquées)
La PCR communique directement avec les cadres de service pour définir le planning selon les critères et les dates proposées par le prestataire
Intervention du prestataire externe aux heures proposées par les cadres et la PCR
Compte rendu envoyé par le prestataire à la PCR , analyse et archivage papier
Figure 28 : Contrôle Rx
2.5.4 Les radio mobiles et amplis de blocs :
Concernant les radio mobiles et
les amplis de blocs, le technicien de la
société adapte son
planning en fonction de leur
disponibilité. Le technicien
biomédical se charge de mettre
à disposition les appareils et
guide le prestataire.
Figure 29 : Radio mobiles et ampli de bloc
2.6 L’amélioration de la communication entre les services.
Conformément aux
objectifs, nous avons avancé dans nos
démarches. Chaque service est
conscient des lacunes actuelles c’est
pourquoi nous avons travaillé avec
motivation et efficacité. Le but
étant de rétablir une
communication optimale, des inventaires et
un planning a été mis en
place.
2.6.1
Les outils de planification
Afin d’officialiser une certaine
démarche à la communication
entre services et prestataires externes,
il est nécessaire d’établir
des procédures communes à
l’aide d’outils informatiques.
La
première étape est de créer sur
EXCEL un inventaire de la liste des
équipements à
contrôler. Celui-ci servira de
liaison entre l’ingénieur
biomédical et le prestataire
externe. Suite à cet inventaire le
prestataire adressera à
l’ingénieur biomédical ses
dates d’interventions.
La deuxième étape consiste à concevoir un planning conçu avec EXCEL qui pourra être consulté par les services concernés. Sur ce planning l’ingénieur aura transcrit les dates d’interventions du prestataire. Avec un code couleur établi, il sera plus facile de visualiser le type d’opération concernée avec le mois sélectionné.
La troisième étape, toujours avec EXCEL, consiste à interpréter à l’aide d’un tableau et un graphique l’avancement des différents contrôles effectués.
Figure 31: % Travaux effectués
2.6.2 La traçabilité :
Aujourd’hui, le logiciel idéal pour enregistrer et suivre les interventions effectuées sur les DM est la GMAO.
La GMAO est une
base informatique qui permet de disposer
en permanence d’un outil complet de
synthèse sur l’ensemble des
données de la fonction
biomédicale.
La sauvegarde
permanente des données est
assurée par la Direction du
Système d’Information. Sur ce logiciel,
on peut transcrire toutes les
informations concernant les DM.
Eventail des possibilités
de la GMAO :
Figure 32 :
Eventail des possibilités de la GMAO
Inconvénient, seul le SBM l’utilise pour tenir à jour les informations nécessaires au suivi du DM.
Pour remédier à ce manque, une réunion entre les services concernés a été faite. Celle- ci s’est montrée fructueuse car la démarche est maintenant lancée pour que chaque service ait accès à la GMAO pour consulter les mises à jour effectuées sur les DM.
Figure 33 : Représentation la mieux adaptée
Néanmoins, après réflexion, en abordant le chapitre sur la traçabilité, il s’est avéré que la gestion des DM avec la GMAO est complexe à mettre en place. Chaque utilisateur devrait dans un premier temps être formé sur ce logiciel afin de l’utiliser au mieux selon ses besoins .
De plus, nous sommes limités en nombre de licences par rapport au nombre d’utilisateurs, une licence étant coûteuse.
Ce stage effectué dans un service
biomédical en secteur public aura
été
bénéfique pour moi. J’ai
pu travailler durant ces semaines dans
une
structure plus importante que le service
biomédical où je
travaille.
Il
m’a permis de comprendre les
difficultés à planifier les
maintenances et les contrôles
qualité sur les appareils
d’imagerie.
Particulièrement
établir une cohérence entre
les services concernés dans
l’intérêt des patients et du
personnel.
Dans un premier temps, la démarche concernant un planning en commun pouvant être visualisé et modifié sur intranet serait un aboutissement à l’amélioration de la communication entre les services.
[1] Site du CHU de Caen, (consulté le 22.04.2011)
[2] Site UTC-ABIH (consulté le 22.04.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/moodle/course/category.php?id=4&categoryedit=on&sesskey=v3PtD2SsZ7
[3] Mise en pratique du contrôle interne en radio diagnostique, S. Payen, rapport de stage, TSIBH, UTC, 2008, (consulté le 30.05.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/08/rapport_stage/stephane_payen/CQ_Radiologie.htm
[4] Contrôle qualité en imagerie médicale à modalité RX au CHSF,A.Kwizera, rapport de stage, TSIBH, UTC, 2009, (consulté le 30.05.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/09/stage/kwizera_a/rapport_html.html.
[5] Réglementation et contrôle qualité en radiologie, N.Maurel, rapport de stage,MTS, UTC , 2008 , (consulté le 20.05.2011)
http://www.utc.fr/~farges/master_mts/2006-2007/stages/maurel/maurel.html
[6] Optimisation de la gestion des équipements biomédicaux gérés mutuellement par le service biomédical et le Département Patrimoine et Infrastructure, F.Laurent, rapport de stage, TSIBH, UTC, 2008, (consulté le 05.05.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/08/rapport_stage/frederic_laurent/laurentfredericchucaen14.html .
[7] Projet d'intégration TSIBH, UTC, 2004-2005 Quelles bonnes pratiques en contrôle qualité en radiologie conventionnelle ? (consulté le 02.06.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/04-05/projets/mrad_rubambana/mrad_rubambana.htm
[8] Site de l’AFSSAPS (consulté le 30.05.2011) :
[9] Démarche pour le contrôle qualité de la chaine imagerie en radiologie conventionnelle. (consulté le 02.06.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/public/spibh/1997/Stages/Robert/Robert.htm
[10] Articles R. 5212-1 à R. 5212-35 du Code de la santé publique (consulté le 03.06.2011)
http://midi-pyrenees.sante.gouv.fr/santehom/vsv/vigilanc/dossiers/risques/doc32.pdf
[11] Contrôles en radioprotection arrêté du 26 octobre 2005 (consulté le 04 juin 2011)
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000242968&dateTexte
[12] Support
de cours GMAO
(consulté le 09.06.2011)
http://www.utc.fr/~tsibh/moodle/course/view.php?id=192
[13] Réflexion sur l’organisation sur la maintenance biomédicale au CHU de Caen –Propositions d’axes d’amélioration, E.Vivier, rapport de stage, ABIH, UTC, 2010, (consulté le 08.05.2011)
http://www.utc.fr/tsibh/public/abih/10/stage/vivier/Index.html.
Récapitulatif des illustrations :
Figure_1: Plan du CHU
Figure 2 : Fin des travaux
Figure 3 : Début des travaux FEH
Figure 4 : Ouverture de l’hôpital FEH
Figure 5 : Site Clémenceau
Figure 6 : Le centre Esquirol
Figure 7 : résidence pour personnes âgées
Figure 8 : CHU Côte de Nacre
Figure 9 : Hôpital FEH
Figure 10 : Répartition personnel médical
Figure 11: Répartition personnel non médical
Figure 12 : Budget investissement 2008
Figure 13 : Budget exploitation 2008
Figure 14 : Organisation du service DPTEB
Figure 15 : Organigramme
Figure 16 : Contrôle en radiographie
Figure 17 : Non-conformité
Figure 18 : Services gravitants autour des appareils ionisants
Figure 19 : Mobile de radioscopie
Figure 20 : Mobile de radiographie
Figure 21 : Table de radiologie capteur plan
Figure 22 : Suspension plafonnier
Figure 23 : Poste de commande générateur et table
Figure 24 : Résultat enquête
Figure 25 : Diagramme Ishikawa
Figure 26 : Etapes CQI et CQE
Figure 27 : Etapes maintenance préventive
Figure 28 : Etapes contrôle Radioprotection
Figure 29 : Contrôle radio mobiles et amplis de blocs
Figure 30 : Amélioration de la communication
Figure 31 : Pourcentage travaux effectués
Figure 32 : Eventail des possibilités de la GMAO
Figure 33 : Représentation la mieux adapt
Annexe 2 : Inventaire équipement appareils radio diagnostiques
Annexe 3 : Planning MP, CQI, CQE, CQRx
Annexe 4 : Contrôle des travaux effectués
Annexe 5 : Décrets N° 2001-1154
Annexe
6 : Décret R4456-1 du 7mars
2008 (Legifrance)